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De tout temps on a abandonné des enfants. Qu'ils aient été trouvés, recueillis, légitimés ou pas, le même sort souvent les attendait. C'est dans un établissement dit de bienfaisance qu'ils se retrouvaient. Fruits d'amours "illégitimes" dans la plupart des cas, il leur fallait racheter la "faute" commise par des pères et mères pour qui la dernière preuve d'amour était de les confier à ces établissements.
dans lesquels ils espéraient trouver la sécurité pour la chair de leur chair... S'ensuivait une longue suite de placements... Une mortalité effroyable. due à la promiscuité. à des conditions de vie et d'hygiène des plus difficiles. malgré la bonne volonté des responsables. transformait ces établissements d'éducation en mouroirs. A Besançon, l'hôpital du Saint-Esprit, dit des enfants trouvés, se chargea de cet accueil dès le début du XII le siècle.
La mission des hospitaliers consistait à recueillir ces enfants, les élever et. pour ceux qui survivaient, leur apprendre un métier. Mais le nombre toujours plus grand d'enfants accueillis obligea les responsables de l'établissement à en placer de plus en plus chez des nourrices à la campagne. Etait-ce une bonne solution ? Ne valait-il pas mieux agrandir l'établissement plutôt que de placer les enfants chez des nourrices qui, pour certaines.
étaient plus intéressées par le salaire que par l'éducation de l'enfant qui leur était confié ? Autant de questions que se posaient les hospitaliers du Saint-Esprit qui, de plus, virent le pouvoir royal les obliger à laisser un bureau laïc d'administration gérer l'établissement, les dépossédant de leurs prérogatives et mettant en péril l'existence même de leur congrégation. C'est l'histoire de cet établissement.
qui accueillit près de 18 000 enfants pendant cette période, que l'auteur présente ici.