A propósito de corazón helado
Le poête avait dit « una de las dos Españas, ha de helarte el corazón » il y a vraiment dos españas qui s’affrontent dans cette immense saga : celle des Fernandez exilés , spoliés par cette guerre à peine nommée dans le roman et celle des Carrión, pas tout à fait étrangère puisque par la mère les Carrion sont apparentés aux Fernandez …. Mais inutile d’y chercher les bons et les méchants, car finalement que est-ce qui nous glace le plus le cœur, l’engagement de Julio Carrión, dans la división azul , pour combattre sur le front
russe,
ses manigances pour s’emparer des biens des Fernández, ou la vengeance incestueuse de la petite fille Raquel Fernández qui a vu couler les larmes de son grand-père ? la manière dont Raquel s’empare du cœur de Alvaro, ses mise en scène , dans l’appartement qu’elle était censée occuper avec Julio, le père de Alvaro, sa froideur calculée, pour ne pas dire son machiavelisme au moment où elle veut récupérer son bien qui aboutira à la mort de julio, veangeance consommée , guerre dans la guerre, où cette fois-ci les réoublicains sont vainqueurs, ou l’émouvant tête à tête de Alvaro avec sa mère, qui ne répond pas pour lui demander des comptes. Comme si tout cela était scellé à l’avance,. Mais dans cette « guerre civile » qui se poursuit entre les deux familles, un imprévu vient tout bouleverser, Alvaro et Raquel s’aiment et ces deux là ils vont devoir vivre ensemble, malgré tout le passé.
Une énorme saga parfois un peu compliquée certes, mais indispensable à qui veut comprendre l(Espagne d’aujourd’hui, qui n’a jamais demandé des comptes aux vainqueurs…mais qui aujourd’hui réclame les corps de « los desaparecidos » enterrés dans des fosses communes , comme pour revendiquer une égalité , malgré la défaite et les 40 années de vengeance franquiste
guerre civile
A propósito de corazón helado
Le poête avait dit « una de las dos Españas, ha de helarte el corazón » il y a vraiment dos españas qui s’affrontent dans cette immense saga : celle des Fernandez exilés , spoliés par cette guerre à peine nommée dans le roman et celle des Carrión, pas tout à fait étrangère puisque par la mère les Carrion sont apparentés aux Fernandez …. Mais inutile d’y chercher les bons et les méchants, car finalement que est-ce qui nous glace le plus le cœur, l’engagement de Julio Carrión, dans la división azul , pour combattre sur le front russe,
ses manigances pour s’emparer des biens des Fernández, ou la vengeance incestueuse de la petite fille Raquel Fernández qui a vu couler les larmes de son grand-père ? la manière dont Raquel s’empare du cœur de Alvaro, ses mise en scène , dans l’appartement qu’elle était censée occuper avec Julio, le père de Alvaro, sa froideur calculée, pour ne pas dire son machiavelisme au moment où elle veut récupérer son bien qui aboutira à la mort de julio, veangeance consommée , guerre dans la guerre, où cette fois-ci les réoublicains sont vainqueurs, ou l’émouvant tête à tête de Alvaro avec sa mère, qui ne répond pas pour lui demander des comptes. Comme si tout cela était scellé à l’avance,. Mais dans cette « guerre civile » qui se poursuit entre les deux familles, un imprévu vient tout bouleverser, Alvaro et Raquel s’aiment et ces deux là ils vont devoir vivre ensemble, malgré tout le passé.
Une énorme saga parfois un peu compliquée certes, mais indispensable à qui veut comprendre l(Espagne d’aujourd’hui, qui n’a jamais demandé des comptes aux vainqueurs…mais qui aujourd’hui réclame les corps de « los desaparecidos » enterrés dans des fosses communes , comme pour revendiquer une égalité , malgré la défaite et les 40 années de vengeance franquiste