Katérina Ivanovna a trop de, enfin - comment s'exprimer pour le dire juste ? - de féminin, de féminité, ce truc à elles, quoi. Comprends-la, de quoi est-ce qu'elle a besoin ? Bon, disons, je marche, moi, un homme, vers le royaume des Cieux, et, bon, c'est ce que je dis à tout le monde, et tout le monde le voit, ça : voici un homme qui marche vers le royaume des Cieux. Mais une femme ? - Le diable le sait, vers où elle marche ! Soit elle se débauche, soit c'est une prière qu'elle envoie, avec sa débauche, ou bien c'est un reproche qu'elle fait, à je ne sais qui... Une Madeleine éternelle pour laquelle la débauche c'est, soit le début, soit la fin, mais ce sans quoi elle ne peut pas du tout, parce que c'est son Golgotha à elle, son horreur et son rêve, son paradis et son enfer.