Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Edouard Manet tient une place à part dans l'histoire de l'art. Il est, selon Martine Bacherich, l'homme qui reconquiert la liberté en peinture. En ce...
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Edouard Manet tient une place à part dans l'histoire de l'art. Il est, selon Martine Bacherich, l'homme qui reconquiert la liberté en peinture. En ce sens, son œuvre est pionnière, en son temps nimbée de scandale ou défendue par Zola et Mallarmé. Si le nu d'Olympia, ou la scène du Bal masqué à l'opéra défrayent la chronique au milieu du siècle dernier, c'est que tout est affaire de désir et de regard. Celui de Manet est incarné, il s'est fait chair pour mieux la coucher sur la toile, il est sans fard ou ornement. " Faire du premier coup ce que l'on voit " est pourtant sa seule méthode ; elle lui tient lieu de justification et ouvre ainsi la porte aux plus modernes conceptions de la peinture : le pas franchi par Manet est le premier décisif d'une étape irréversible. Martine Bacherich revient ici d'ailleurs, entres autres sources et commentaires cités, sur les pages que lui ont consacrées Picasso ou Bataille. A l'aune de la vie et l'œuvre de l'artiste, cet essai réalise un vœu cher à Manet : faire du spectateur des tableaux un acteur de l'œuvre.