Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Malgré l'étroite surveillance des presses d'imprimerie à qui le papier et l'encre étaient soigneusement comptés, les journaux tirés pendant les...
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Malgré l'étroite surveillance des presses d'imprimerie à qui le papier et l'encre étaient soigneusement comptés, les journaux tirés pendant les quatre années d'occupation ont représenté près de cent millions d'exemplaires, sans compter les centaines de millions de tracts, les affichettes, les papillons... " Pour la Résistance, les journaux clandestins étaient une arme offensive. Les faux papiers étaient une arme défensive. Les premiers s'adressaient au public pour informer et pour convaincre. Les seconds s'adressaient à la police pour la tromper et se protéger. Les militants actifs n'étaient pas seuls à avoir besoin d'une cuirasse (en carton et en papier). C'était aussi le cas de ceux que pourchassaient les polices de l'époque : étrangers réfugiés, juifs, tsiganes, francs-maçons, prisonniers évadés, et bientôt les jeunes réfractaires au STO. La demande était considérable et la plupart des mouvements organisèrent un service des faux papiers.[...] Imprimeurs et éditeurs dans la Résistance a légitimement laissé de côté les nuances politiques pour nous offrir une description quasi exhaustive et nouvelle de ce monde du travail où oeuvraient les "soutiers de la gloire"." Raymond Aubrac