Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ingres a laissé un ensemble d'écrits et de propos, rédigés ou recueillis au fil des circonstances, qui constituent un précieux témoignage de sa...
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Ingres a laissé un ensemble d'écrits et de propos, rédigés ou recueillis au fil des circonstances, qui constituent un précieux témoignage de sa pensée artistique et de sa personnalité. Il y exprime ses " bonnes doctrines " avec une foi ardente et ce ton tour à tour impérieux, naïf ou batailleur qui le caractérise. Elève de David, Ingres se conforme à la tradition d'un art classique idéaliste, fondé sur l'imitation des Anciens, le primat de la peinture d'histoire et du dessin sur la couleur. Dès ses débuts, cependant, il renouvelle et subvertit cette tradition en se référant non au " beau idéal ", mais à une conception personnelle de la beauté, nourrie de références nouvelles (notamment à l'art de la Renaissance italienne) et surtout inspirée de l'étude éblouie des formes vivantes. Ces textes permettent de suivre la complexité d'une pensée partagée entre la tentation doctrinale et la vivante réflexion issue de la pratique. Ils sont assortis de commentaires critiques dus à Baudelaire, Théophile Silvestre ou André Lhote, tour à tour virulents ou admiratifs, mais toujours éclairants. Un ouvrage de référence, indispensable à la compréhension d'un maître qui est à la fois un symbole du classicisme et, paradoxalement, une figure tutélaire de la modernité.