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Nous sommes quelques-uns à demeurer vivants Et désormais je dirai tout : Mon copain mes copains Ma longue litanie Ceux qui mangeaient du jour Quand je vivais de routes bleues Mon copain mes copains Aux gestes délicats Vous aimiez bien la ville aux pavés qui reluisent On m'a tout dit de vous pour me rendre jaloux De m'ennuyer partout Où vous n'êtes pas là... J'ai tellement d'amis que mes doigts s'impatientent Que mon regard s'en veut de n'avoir que deux yeux Puisque mon coeur a mal au lieu de mieux se battre Puisque j'ai mal Quand ils font mieux.
J'avais tant de copains dont les noms se tairont Pour qu'un poète ait la parole Ces copains pleins de fleurs et qui disaient Demain.