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Le 4e ouvrage de notre série "la Grande Guerre en Meuse", nous amène au printemps 2015. Les combats se poursuivent, toujours plus meurtriers, mais rien ne débloquera la situation. Ni au Vauquois, ni dans la Woëvre, ni dans les Flandres où les Allemands utilisent pour la première fois des gaz toxiques, ni même sur le front russe. Dans le même temps, les populations qui vivent près du front doivent fuir et s'exiler.
Et partout, les réfugiés auront la vie dure. Méprisés ou rejetés par leurs concitoyens, perçus parfois comme des profiteurs ou comme des espions, ils se voient traités de "Boches du Nord" ou de "Boches de l'Est". Personne ne se presse pour leur proposer un logement ou un travail. Autrement dit, la Première Guerre mondiale n'a pas contribué au grand brassage culturel entre réfugiés et Français de l'intérieur.
Au contraire, l'arrivée de ces exilés s'accompagnera de replis communautaires. Ce nouvel ouvrage, nourri de très nombreux documents d'époque, nous raconte donc ces voyages au bout de l'exil.