Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Jacques Fortin est ce qu'il convient d'appeler un " cabochard ". A la suite de la mort de sa mère lors du débarquement de Normandie, il s'engage à...
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Jacques Fortin est ce qu'il convient d'appeler un " cabochard ". A la suite de la mort de sa mère lors du débarquement de Normandie, il s'engage à seize ans dans la Marine nationale, alors qu'il est apprenti typographe. Nonobstant une culture foncièrement antimilitariste et ce pour échapper à un contexte familial qu'il réprouve, il part à l'École des mousses. Après les écoles de " La Royale " et un passage en Tunisie, il se retrouve en Indochine dans le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient et ce pour assurer le maintien d'un système colonial qu'il rejette. Son comportement souvent contestataire par
rapport à la hiérarchie fera de lui " un abonné aux arrêts ". De retour à la vie civile, le militantisme ne le lâchera plus, ce qui donne un ensemble d'expériences et d'anecdotes aussi
cocasses que truculentes propres à ce milieu de l'imprimerie parisienne imprégnée d'anarcho-syndicalisme. Aujourd'hui " la rue aux Ours " ne répond plus du fait de l'évolution technologique. Cela rend d'autant plus précieux le témoignage de l'auteur, ancien secrétaire de la Chambre syndicale typographique parisienne.