Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Delphine de Girardin écrivait : « Une femme qui vit dans le monde ne doit pas écrire, puisqu'on ne lui permet de publier un livre qu'autant qu'il est...
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Delphine de Girardin écrivait : « Une femme qui vit dans le monde ne doit pas écrire, puisqu'on ne lui permet de publier un livre qu'autant qu'il est parfaitement insignifiant. Heureusement celui-ci contient une lettre de M. de Chateaubriand - un billet de Béranger, - des vers de Lamartine ; - il a pour patron M. de Balzac : tout cela peut bien servir de pièces justificatives. » Les préfaces allographes, dont il est question dans cet ouvrage, constituent à la fois des lettres de créance pour l'auteur préfacé, une tribune pour le préfacier et l'ébauche des rapports entre une oeuvre et l'institution. Quel est leur rôle dans la réception, le succès et la survie d'un auteur, quand cet auteur est une femme et que le préfacier, bien de son siècle, véhicule un discours dominant qui nie aux femmes, non pas le droit d'écrire, mais celui d'exprimer leur individualité dans l'écriture ? Comment se construit, dans les préfaces, l'opposition femme/auteur qui a contribué à exclure les femmes du canon, nous privant ainsi de leur regard sur le XIXe siècle ? Cette étude, qui s'inspire à la fois de l'analyse du discours et des théories de l'énonciation, s'appuie sur un corpus de deux cent onze préfaces rédigées pour des oeuvres en grande majorité féminines. On a retenu exclusivement des préfaces allographes, dont ce livre propose ainsi une approche originale.