Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Un roman poétique, un livre beau et paisible. De l'eau rend à la littérature une sensualité qu'on croyait perdue. Celle des gestes, des comportements,...
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" Un roman poétique, un livre beau et paisible. De l'eau rend à la littérature une sensualité qu'on croyait perdue. Celle des gestes, des comportements, des choses. Et il énonce pour la première fois depuis longtemps une poésie de la nature qui échappe largement au kitsch... On hume, on voit, on sent l'eau dans toutes ses dimensions, on est irrésistiblement happé. "
Die Welt
C'est au confluent de deux rivières, l'Orpe aux flots sombres, tumultueux, et la paisible Diemel, que l'ancêtre du narrateur a découvert à la fin du XIXe siècle le secret permettant de changer l'eau en papier et le papier en argent. L'eau, toujours l'eau qui fascine cet héritier d'une dynastie de papetiers dont l'histoire dramatique, au cœur d'une Allemagne meurtrie par deux guerres, nourrit ce premier roman de John von Düffel, couronné par le prestigieux prix Aspekte. Le lecteur y est entraîné par une prose rythmée, fluide et sensuelle, somptueusement accordée à son sujet - l'eau, ses couleurs et ses parfums, ses goûts et ses bruissements, ses surfaces scintillantes et ses profondeurs obscures, son lien métaphorique avec le temps.