Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Malraux nous le rappelle : " l'art vient moins de quelque part que de quelqu'un. " Freud constate que " plus on pénètre profondément dans la pathogenèse...
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Malraux nous le rappelle : " l'art vient moins de quelque part que de quelqu'un. " Freud constate que " plus on pénètre profondément dans la pathogenèse de la maladie nerveuse, plus se dévoile la connexion des névroses avec les productions de la vie psychique humaine et même les plus précieuses d'entre elles ". C'est pourquoi la confrontation de l'art et de la psychanalyse est inévitable. Lorsque Freud se place en spectateur des œuvres d'art et lorsqu'il cherche à élucider les énigmes que celles-ci lui renvoient quant à l'émotion qu'elles suscitent, il ne se place pas en position d'interprète. Il reconnaît que, ce que lui-même a découvert " à l'aide d'un laborieux travail sur autrui " était déjà su et exprimé intuitivement par les artistes. C'est ainsi que Freud a peu à peu interrogé les avancées théoriques de sa découverte. Ce qui a donné lieu aux textes et essais dont nous présentons ici les plus remarquables. Les développements ultérieurs, produits par Jacques Lacan, montrent que la voie tracée par Freud s'est perpétuée dans le respect du " savoir " de l'artiste, qui le plus souvent " fraye la voie au psychanalyste ".