Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Etait-ce deux ou trois semaines après Noël 2008 ? Ce jour-là arriva sur les écrans de dizaines de milliers d'ordinateurs une lettre peu banale. Envoyée...
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Etait-ce deux ou trois semaines après Noël 2008 ? Ce jour-là arriva sur les écrans de dizaines de milliers d'ordinateurs une lettre peu banale. Envoyée de Gaza, elle était adressée aux croyants et aux hommes de bonne volonté de l'univers tout entier. Son signataire : Abouna Manuel Musallam, curé de Gaza. Son contenu : une description de ce que vivait là-bas, sur ce bout de terre voué à l'enfermement, une population terrorisée, suivie d'un appel à la solidarité, matérielle et spirituelle, et d'un cri d'espérance, envers et contre tout. Abouna - le mot signifie " Père " en arabe - était à cette période le curé d'une toute petite communauté catholique de deux cents âmes perdue au milieu d'un million cinq cent mille musulmans. Qui est donc cet homme de petite taille, portant béret basque et grosses lunettes à monture noire, ne se déplaçant jamais sans sa canne tant le gêne le difficile mouvement de ses genoux ? D'abord et avant tout un errant, qui ne goûtera le repos qu'au jour, encore tellement improbable, où son pays sera un Etat et où, de la justice enfin mise en oeuvre, naîtra la seule véritable paix. Ce livre est le fruit de longs et passionnants échanges dans sa maison familiale de Bir Zeit. Le curé de Gaza y porte un regard engagé, décalé, profondément humaniste sur un des drames les plus marquants de notre époque.