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La mondialisation ne date pas d'aujourd'hui et ne saurait se résumer au pouvoir des banques et des marchés financiers, aux délocalisations dans les pays à bas salaires et à l'utilisation du travail des enfants. Ce numéro prend ce phénomène majeur sur la longue durée. Au rebours des idées reçues sur les migrations internationales, il montre l'intensité de celles qui ont eu lieu en Asie. Il analyse les professions qui, par définition, sont des agents des mondialisations : les militaires, les marins, les prostituées.
Sur les exemples du diamant et du coton, il montre les déplacements successifs des lieux principaux de travail. A partir du cas du Sida, il pose le problème de l'impact des maladies internationales sur la vie au travail. Il souligne la pluralité des formes de travail à l'oeuvre : travail contraint, engagisme, travail libre et les mutations correspondantes des conditions de travail. Il insiste sur les combats des femmes et des hommes pour maintenir ou accroître leurs droits.
Il présente les réponses collectives qui peuvent être apportées par les syndicats ou par les organisations internationales. Ecrit par des historiens de l'Inde, des Etats-Unis, d'Autriche, d'Italie, de Belgique, de Hollande et de France, il prouve qu'on ne peut plus s'en tenir à une histoire nationale du travail et il offre un vibrant plaidoyer collectif pour une approche fondée sur l'histoire mondiale du travail.