Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il y a beaucoup de raisons de s'opposer aux formes actuelles (ultralibérales, dérégulationnistes et antipolitiques) de la mondialisation - la principale...
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Il y a beaucoup de raisons de s'opposer aux formes actuelles (ultralibérales, dérégulationnistes et antipolitiques) de la mondialisation - la principale étant qu'elles s'accompagnent d'une tendance apparemment irrépressible à transformer toute chose, toute activité et toute relation humaine en marchandise. Mais toutes ces raisons ne sont pas nécessairement cohérentes entre elles. Si leur diversité est une richesse, comme on l'a vu à Porto Alegre, leur hétérogénéité constitue un obstacle à la construction d'alternatives plausibles, viables et durables. On doit donc se demander : qu'est-ce qui, dans le discours de contestation de la globalisation, relève de la nostalgie impuissante ou de l'utopisme stérile ? Qu'est-ce qui, au contraire, est susceptible de rallier les suffrages d'une bonne partie de l'humanité et de dessiner de manière effective, et pas seulement dans le rêve ou le ressentiment, les contours d'un autre monde ? C'est à ce travail de clarification que ce numéro de La Revue du MAUSS s'attaque en organisant une confrontation entre analystes de bords différents et en interrogeant la société-monde qui naît. Le débat, sans concession, fait apparaître quatre grandes positions : le refus de toute mondialisation, le refus de la mondialisation capitaliste, un réformisme pragmatique et un réformisme qui ne renonce pas aux idéaux. La principale leçon qui s'en dégage est que la condition première d'une autre mondialisation plausible tient dans la reformulation d'un idéal démocratique effectivement universalisable et adapté à la nouvelle donne, un idéal de " démocratie durable " en somme. Mais cette reviviscence de l'idéal démocratique n'implique-t-elle pas, à son tour, une réflexion nouvelle sur le fondement des normes éthiques auxquelles nous croyons devoir tenir ?
Sommaire
PREMIER TABLEAU D'ENSEMBLE
Mondialisation : entre réticences et résistances
Au-delà de la globalisation et du développement, société-monde ou empire-monde ? Une maîtrise politique de la mondialisation économique
Si c'est Stiglitz qui le dit..
UN AUTRE MONDE (ECONOMIQUE) EST-IL POSSIBLE ? Le MAUSS : Questions sur l'autre mondialisation
CONSIDERATIONS POLITIQUES INTERMEDIAIRES
L'empire du chaos
La fin du politique et le défi du populisme de droite
Le terrorisme global et le régime de guerre
Mondialiser le non-sens
Une société mondiale ? La société mondiale existera-t-elle ?