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Avocat d'antifascistes italiens et de républicains espagnols chassés par Franco, Pierre Brandon est traqué par la Gestapo dés le début de l'Occupation et doit se réfugier à Toulouse. Au fil des événements, de Toulouse à Marseille en passant par Lyon et Nice, parce qu'il est poursuivi ou parce que la résistance le commande, il se transforme d'avocat en chef cuisinier, d'épicier en docker, d'inspecteur des finances en camionneur d'une savonnerie.
Le cuisinier glisse des messages à un adjoint de Charles Tillon, chef des F.T.P. L'épicier, qui dispose d'une ronéo et entasse les tracts dans sa cave, reçoit l'historien du cinéma Georges Sadoul et Georges Maranne, vice-président du Comité National de la Résistance. Le docker lance les premiers numéros clandestins du journal La Marseillaise, qui tire alors à 15 000 exemplaires, et du Patriote Niçois.
Le chauffeur de poids lourds transporte les tuniques de S.S. abattus la veille pour vêtir les combattants de la M.O.I. qui vont enlever, avec succès, douze patriotes emprisonnés à Marseille...