Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je l'ai déjà dit - écrit : je ne veux travailler qu'à un " ordre mouvant ", jamais construire une doctrine ou une institution. [...] De Simondo...
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" Je l'ai déjà dit - écrit : je ne veux travailler qu'à un " ordre mouvant ", jamais construire une doctrine ou une institution. [...] De Simondo aux spuristes, toutes les fractions situationnistes en appelaient à la liberté, mais en réalité c'est clairement leur position qui était un choix restrictif excluant la masse des possibles de notre recherche, alors que la position que j'ai défendue n'excluait même pas leur position. Mais seulement des gens devenus spécialistes d'un seul but. (Sans vouloir distinguer ici entre ceux pour qui le but unique était " noble ", et ceux pour qui il était visiblement plus mesquin.) J'espère bien que je montrerai à l'avenir que mon rôle tend effectivement à ceci ", écrivait Guy Debord, le 23 août 1962, à Asger Jorn. Avec ce deuxième volume, la correspondance de Guy Debord se poursuit sur une période qui va de septembre 1960 à décembre 1964.