Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sous le " rêve américain " lumineux et optimiste gît une Amérique clandestine qui a toujours nourri l'imaginaire, la croyance et la créativité de...
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Sous le " rêve américain " lumineux et optimiste gît une Amérique clandestine qui a toujours nourri l'imaginaire, la croyance et la créativité de ses habitants : l'Amérique de la terre primitive, adamique et sauvage à la fois. Trois écrivains du XIXe siècle, William Cullen Bryant, William Gilmore Simms et Charlotte Perkins Gilman donnent des exemples de cet imaginaire exacerbé. Bryant montre que la Fontière peut se révéler un lieu de mort ou d'effroi, comme dans La Caverne au Squelette. A mi-chemin de la nostalgie et de la terreur, du réel et du rêve, La Source de l'Indien montre que l'Indien hante toujours la forêt, comme il hante l'imagination du Blanc. Ici, la terreur sert de révélateur au sentiment de culpabilité qui s'empare des Américains face à la disparition des habitants de la forêt, devenus fantômes de l'Histoire. Dans Grayling, Simms conte l'histoire d'un soldat assassiné dont le fantôme apparaît à son ami pour qu'il retrouve son meurtrier. Poe fit l'éloge de cette nouvelle, ajoutant que c'était pour lui la meilleure histoire de fantôme jamais écrite. La Glycine géante de Charlotte Gilman Perkins est une histoire sauvée de l'oubli, un conte fantastique qui se déroule sur cent ans, attestant la permanence d'un mal qui continue de croître sous une forme végétale inquiétante.