Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Entré dans la Marine en 1946 par l'Ecole navale, le contre-amiral Cahuac, après trente huit ans de service dont vingt et un passés à la mer, a trouvé...
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Entré dans la Marine en 1946 par l'Ecole navale, le contre-amiral Cahuac, après trente huit ans de service dont vingt et un passés à la mer, a trouvé en deuxième section le temps d'écrire. Son livre aurait pu être intitulé Souvenirs d'un marin des IVe et Ve Républiques, en hommage à Gervèse qui avait si bien traité de la troisième. C'eût été un titre en partie trompeur car l'auteur, n'étant ni aquarelliste ni même dessinateur, a fait appel à l'un de ses camarades d'école pour caricaturer d'un crayon habile des anecdotes écrites pour être racontées. Seules les plus cocasses ont été retenues. Il ne s'agit donc pas d'une biographie exhaustive déroulant une carrière d'officier de marine suivant sa chronologie, mais d'une succession d'historiettes l'ayant émaillée. Aucun mauvais souvenir, rien que des souvenirs amusants. Ils ont été regroupés plus par la géographie qu'en i fonction du temps. Il n'y a pas d'ordre pour en commencer la lecture, sauf peut-être de débuter par le sommaire, et d'y revenir à la pêche pour localiser les explications de titres qui intriguent parfois. Une conclusion s'impose vite : si vous voulez rire étant jeune et faire rire quand vous serez vieux, engagez-vous dans la Marine. L'Ecole navale est une bonne solution mais il y en a d'autres. Le tout est de pouvoir sincèrement penser et dire : la Marine, moi, j'aime ! On peut ajouter à cela un conseil de dégustation : à consommer sans modération, même par les non marins, mais à condition de lire lentement pour ne pas rater les sous-entendus, camouflés dans le texte.