Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le nom de Salomon Maïmon a valeur de programme. En choisissant de signer ses écrits du diminutif de Maïmonide, Shlomo ben Yoshua (1751-1800) revendique...
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Le nom de Salomon Maïmon a valeur de programme. En choisissant de signer ses écrits du diminutif de Maïmonide, Shlomo ben Yoshua (1751-1800) revendique la filiation intellectuelle du grand philosophe juif du Moyen Age, Moïse Maïmonide (1135-1204), auteur du Guide des égarés, qui avait cherché à réconcilier les traditions philosophique et religieuse de son époque. Soucieux de prouver à son tour la convergence entre le judaïsme et la philosophie contemporaine, il se présente comme l'un des défenseurs les plus déterminés de l'Aufkärung juive (ou Haskala). Dans cette perspective, Kant devient alors pour lui ce qu'Al-Farabi, Avicenne et Ibn Badja avaient été pour Maïmonide. Grâce à un travail minutieux sur la langue, Salomon Maïmon réussit l'exploit rare de faire passer les concepts d'une culture à l'autre, tout en les approfondissant et en les enrichissant à la lumière de l'une et de l'autre.