Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Mes chers amis, monsieur le Maire, je vous remercie d'être venus, plus nombreux que jamais, assister à cette première soirée du troisième cycle...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
" Mes chers amis, monsieur le Maire, je vous remercie d'être venus, plus nombreux que jamais, assister à cette première soirée du troisième cycle des Samedis littéraires de Vilan-en-Volène. Un cycle dont la première édition se déroule comme chaque année au printemps, avec une coupure au mois d'août... "
Une femme part présenter son roman, Le Pays des lassitudes, à Vilan en Volène, invitée par le bibliothécaire à un "Samedi littéraire" dans L'Espace Polyvalent de la ville. Elle doit être interviewée par une journaliste et lire plusieurs passages de son livre. A son arrivée, elle n'a qu'une envie : fuir ce trou. Elle qui n'accepte jamais une invitation, elle qui préfère songer à son dîner privé du lendemain et redoute que sa dernière robe ne soit trop courte pour l'occasion n'a en réalité aucune intention de parler d'elle-même. Mais la journaliste a décidé de ne pas la lâcher avec ses questions brillantes et irritantes, tandis que le bibliothécaire paraît désarmant de gentillesse. Sur scène la tension dramatique monte, car la romancière cherche à se dérober ; mais la lecture des extraits secoue, intrigue, et derrière la fausse légèreté de ses réponses ressort un impératif, écrire pour combler "l'insuffisance du réel" . La frivolité première devient une gaieté féroce, puis cède à la mélancolie. La phrase de l'écrivain américain Michael Herr décrivant Las Vegas : "Ce n'est pas tant que vous ayez gagné ou perdu, mais comment vous racontez la partie". jette un magnifique éclairage sur ce texte littéraire pour le théâtre et la lecture.