Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Fasciné dès l'enfance par les spectacles que donne chez lui son grand-père, Carlo Goldoni crayonne sa première comédie à l'âge de huit ans. Et...
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Fasciné dès l'enfance par les spectacles que donne chez lui son grand-père, Carlo Goldoni crayonne sa première comédie à l'âge de huit ans. Et cependant, ce début du XVIIIe siècle est l'époque où, en Italie, le mélodrame vit son crépuscule et où la commedia dell'arte semble s'épuiser. C'est ce qui décide Goldoni à rendre à son pays le prestigieux art dramatique qu'il a connu ; parallèlement à une courte carrière juridique, il connaît ses premiers succès à Venise. Guidé par les œuvres des Anciens et de Molière, il va rapidement renouveler la comédie en rajeunissant les figures traditionnelles de la commedia dell'arte, en débarrassant le théâtre de ses rigidités et de ses lieux communs et en inventant de nouveaux personnages. Une immense carrière s'ouvre ainsi, qui le conduira jusqu'à Paris. Présentées dans des traductions contemporaines de Goldoni, qui conservent à ce théâtre la couleur de son époque, les quinze pièces recueillies dans ce volume retracent un parcours qui va du Valet de deux maîtres, composé à Pise en 1745, au Bourru bienfaisant, écrit en français en 1771. Fidèle reflet de la diversité du génie de l'auteur, cet ensemble de comédies, dont l'action se situe en Italie aussi bien qu'à Londres, Paris ou La Haye, apporte la preuve de ce que le dramaturge confie dans ses Mémoires : la nature humaine est la même partout et, si l'on puise dans sa source, les caractères ne sont jamais manqués. C'est pourquoi ce théâtre italien n'est pas un théâtre étrange