Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Critiquer les puissants, se moquer des faibles, se délecter du petit malheur ordinaire, le tout emballé dans les oripeaux d'un humour de deuxième...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 10 octobre et le 24 octobre
En librairie
Résumé
" Critiquer les puissants, se moquer des faibles, se délecter du petit malheur ordinaire, le tout emballé dans les oripeaux d'un humour de deuxième zone, c'est le faux chic de la dérision. Cette médiocrité érigée en système, ce snobisme de ricaneurs finissent par me laminer. Vieille fascination pour le lynchage : on trouve le condamné, on le pend haut et court ; ce n'est qu'une affaire d'époque. La honte de chacun se dilue dans les cris de la foule, vieille règle des meurtres collectifs. Dans ce petit monde du tintamarre, les quelques préposés aux beuglots les plus féroces ont le visage des poissardes qui hurlaient à la mort en voyant passer les marquises déchues en route pour la place de Grève. Tout cela n'est plus qu'un simulacre, aujourd'hui. Violence tarifée au prix du papier, le corps social digère, au bout du compte, ses propres déjections. C'est un recyclage permanent. Rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout se vend. " Xavier Couture a fait, à ses dépens, l'expérience des " people " et du monde " paparazzi ". Il y a prélevé les héros, fictifs mais véridiques, de son roman. Il y décrit le drame des victimes, la perversité des témoins, le double jeu des acteurs. C'est noir, violent, cruel. Plein d'une lucidité médiatiquement incorrecte. Efficace et précis comme une anatomie de l'abjection contemporaine.