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Du Japon je ne connais rien. Si ce n'est comme chacun, des images d'un ailleurs exotique, prisonnier de l'avalanche de clichés qui déferlent jusqu'à nous, presque à travers nous, pur produit de notre culture occidentale. Cette tradition qui nous fait analyser l'autre, l'étranger, à l'aune de ce que nous sommes pour produire une fiction narcissique de plus. Accepter l'absence de signifiant, c'est, pour citer Roland Barthes, se résoudre au " vide de parole ".
Se contenter de se laisser impressionner, comme on le dirait de la pellicule photographique, par l'expérience de l'inconnu.