En cours de chargement...
Judith : " Je surfais sur le Net et je suis tombée sur un site d'escorts. Avec photos, tarifs, disponibilités, classés par tranche d'âge, par prénoms, tous des pseudos en général, par couleur d'yeux, de cheveux, par tailles, fumeur, non fumeur, anglais parlé. Aucun n'était anthropologue, sinon j'aurais mis ma sœur sur le coup. "
Marco : " Ta cliente, elle te regarde comme une personne, pas comme un tas de viande.
C'est ça, la grosse différence. Tu remplis pas un trou, tu combles un vide... Tu te sens utile... Tu sais que tu vas leur faire des bons souvenirs... "
Fanny : " Et tout de suite, je l'ai vu avec ces femmes. Je ne m'étais jamais demandé combien il gagnait, à chaque fois. Maintenant, je me rends compte que ça devait être beaucoup. Elles étaient toutes pleines de pognon, vieilles, moches et pleines de pognon.
C'est pas ma mère qui pourrait se payer des trucs comme ça. "
Un thème moderne et original
Par besoin financier, Patrick devient « escort-boy » et, bien sûr, sa jeune épouse Fanny l’ignore. Il va « sympathiser » avec l’une de ses clientes. Que va devenir cette relation à trois ? Chaque chapitre est raconté par l’un des trois personnages, ce qui donne le tempo à l’intrigue. C’est un livre tout à fait dans l’air du temps où l’on retrouve des moments drôles, tendres, graves et aussi tristes. On y trouve également le thème de la femme qui est restée libre de conduire sa vie à sa convenance et qui aborde, seule, la cinquantaine. C’est assez réussi pour un premier roman et l’on y retrouve aussi la personnalité de Josiane Balasko.