En cours de chargement...
La fantastique croissance économique que nous venons de vivre et dont Jean Fourastié avait, dès 1945, prévu la venue et les modalités, a élevé le niveau de vie de l'ensemble du monde occidental mais bouleversé la société et l'équilibre international. Les valeurs culturelles et morales traditionnelles se sont effondrées sans être remplacées. Notre temps est aussi celui d'un désastre spirituel dont l'homme moyen commence à durement ressentir la réalité.
Jean Fourastié voit la cause majeure de ces maux dans le divorce de la science et de la foi, divorce dont il montre non seulement la nocivité mais la folie. Pour lui, la science de 1980 ne discrédite plus la foi, elle l'appelle : le temps est revenu d'une alliance de la philosophie, de la science et de la foi. Mariant prudence et audace, esprit scientifique et enthousiasme, le Ce que je crois de Jean Fourastié fourmille d'informations ignorées ou sous-estimées non seulement du grand public, mais encore de ceux qui ont profession de penser : coexistence dans le cerveau humain de systèmes paléocéphales et néocéphales ; existence au-delà du réel observable et observé d'un surréel non moins réel ; divergences entre les valeurs qui font progresser l'humanité et celles qui la font durer...
Tout le monde sera d'accord pour dire de ce testament spirituel ce que Léon Blum écrivait en 1948 du premier livre de Jean Fourastié : C'est un flot d'idées neuves, claires et fécondes.