Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Étonnant charivari, pêle-mêle sans pareil : ces Carnets occupent une place à part dans l'œuvre de Tchekhov. Ici une nouvelle balbutiée, là un laboratoire...
Lire la suite
Étonnant charivari, pêle-mêle sans pareil : ces Carnets occupent une place à part dans l'œuvre de Tchekhov. Ici une nouvelle balbutiée, là un laboratoire de noms propres inventés, ailleurs des propos et croquis saisis sur le vif, des aphorismes, des rages, des coups de cœur... Toute une pléiade d'instantanés narratifs. Rarement on aura approché avec tant d'acuité l'attention rare avec laquelle Tchekhov considérait le monde et le travail d'écrivain qui en résultait. On reconnaît sa plume, aussi tendre que caustique, et son impitoyable drôlerie. Mais ce n'est pas tout. Tchekhov note aussi des adresses, des noms de fleurs qu'il souhaite planter, des compositions de médicaments et, cela, enlacé à des réflexions personnelles, des propos mis dans la bouche de personnages qui, pour nombre d'entre eux, n'apparaîtront pas ailleurs et resteront comme des personnages éphémères, propres à ces pages. Tchekhov est là tout entier, dans son quotidien d'écrivain et même si, à l'évidence, ses Carnets n'étaient pas destinés à la publication, il eût été dommage que le public français en soit privé alors qu'ils ont paru depuis longtemps en Russie.