Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A une époque où Mitchum est devenu une marque de déodorant pour hommes, où les classiques hollywoodiens se vendent en DVD comme des packs de six,...
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Livré chez vous entre le 11 octobre et le 25 octobre
En librairie
Résumé
A une époque où Mitchum est devenu une marque de déodorant pour hommes, où les classiques hollywoodiens se vendent en DVD comme des packs de six, et où le rayon cinéma des librairies engrange des livres de plus en plus spécialisés sur des sujets de plus en plus restreints, la cinéphilie sincère ne peut être que buissonnière. Si ce livre rend hommage à des figures familières, mais sur lesquelles on sait peu de choses, et tente de cerner ce qui fait de tel ou tel un " personnage ", les sujets traités ici ne sont pas tous des
character actors, ou acteurs de " composition ", comme on disait dans
le temps. Mais presque tous ont de sacrés caractères. Sont donc inclus des personnages moins aimés ou connus qu'Eugene Pallette, Eric Blore ou Edward Everett Horton - comme Luke Askew ou Steve Cochran. Certains ne sont même pas acteurs. Ainsi se cachent dans ce jeu des sept studios : un pêcheur de poissons-chats,
un acteur pétomane auteur du film le moins montré au monde, et un escroc des pompes funèbres. En retraçant leurs carrières et leurs vies, on a parfois aussi été amené à raconter certains de leurs films, peu ou pas connus, mais où ces acteurs d'exception donnent leur mesure souvent mieux que dans les grands succès. L'auteur n'a d'autre ambition que d'amuser, et peut-être intriguer suffisamment pour que le lecteur se mette en quête de tout ce pan du cinéma américain, bon et mauvais, qui demeure ignoré.
Philippe Garnier est collaborateur à Libération, traducteur et auteur de cinq livres. Honni soit qui Malibu (Grasset, 1996) traitait des écrivains à Hollywood.