Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Camus le juste " : l'éloge sonne comme une perfidie. Sous prétexte qu'il fut sensible aux souffrances de son époque, Camus a été accusé de moralisme....
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" Camus le juste " : l'éloge sonne comme une perfidie. Sous prétexte qu'il fut sensible aux souffrances de son époque, Camus a été accusé de moralisme. Une formule de ses Carnets aide à dissiper le malentendu : " La beauté, c'est la justice parfaite ". La lumière de Midi éclaire, du zénith, le royaume des hommes ; symbole de beauté, elle signifie aussi l'équité. Mais comme elle a la précarité de l'instant, elle cause dans le même temps notre désespoir. Aux yeux de Camus, comme aux yeux des Grecs de l'Antiquité, l'exigence de beauté est inséparable de la conscience du tragique de la condition humaine.