Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Georges Beuville s'est éteint en avril 1982, à quatre-vingts ans, fort d'une bibliographie impressionnante. Et pourtant, de cette oeuvre prolifique,...
Lire la suite
Georges Beuville s'est éteint en avril 1982, à quatre-vingts ans, fort d'une bibliographie impressionnante. Et pourtant, de cette oeuvre prolifique, il ne reste que très peu d'ouvrages disponibles aujourd'hui... Ce livre propose un regard à hauteur d'homme, dans les cartons et parmi les peintures de cet illustrateur. Et Hergé de confier à Numa Sadoul : Nous avions pour lui, Jacobs et moi, la plus grande admiration. Et nous sommes allés le trouver pour le décider à travailler avec nous pour (le journal de) Tintin. Beuville dessinera finalement Le morne au diable d'Eugène Sue, même si, pour l'essentiel, il oeuvrera comme illustrateur et peintre de l'air. On lui doit notamment Le bourgeois gentilhomme, Les disparus de Saint-Agil, La bête mahousse, L'île au trésor, La guerre des boutons, divers titres pour Les contes et légendes chez Nathan, des albums au Père Castor, des couvertures et des illustrations chez Hachette pour Les bibliothèques verte et rose... Il fait l'objet d'une admiration partagée par les plus grands, de Cabu à Bretecher, de Franquin à Rabaté, de René Follet à Emmanuel Guibert et la liste est longue, de ces auteurs qui se repassent la passion du dessin et des gouaches de Beuville comme un trésor bien caché.