En cours de chargement...
La poésie d'Olivier Larronde ne s'offre pas. C'est le lecteur qui doit s'offrir à elle, et qui, s'il est agréé - et cela ne dépend que de lui-même, de sa ferveur - est alors pris par les charmes subtils des images condensées à l'extrême et des mots choisis avec un soin méticuleux, qui ne laisse aucune prise au hasard. C'est une poésie à la fois difficile et limpide, très pure, aux effets qui se prolongent en ondes imprévisibles, hautaine sans doute, comme celle de Scève ou de Mallarmé, précieuse peut-être, mais au sens exact du mot, et d'un accent inoubliable.