Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les innombrables références picturales qui jalonnent " La Comédie humaine " suffisent à prouver l'importance du rôle de la peinture dans la vie et...
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Les innombrables références picturales qui jalonnent " La Comédie humaine " suffisent à prouver l'importance du rôle de la peinture dans la vie et l'œuvre de Balzac. Dès ses tout premiers romans, se manifeste la fascination ressentie devant l'œuvre de certains artistes qui l'auront définitivement marqué (Raphaël bien sûr, mais aussi Guérin et Girodet). Très sensible à la peinture néo-classique, Balzac sut également reconnaître le génie de Delacroix auquel il dédia " La Fille aux yeux d'or ", bel exemple d'écriture " picturale ". Grâce à quelques-uns des meilleurs spécialistes de Balzac, sont évoqués successivement sa collection personnelle, son intérêt pour la peinture de Salon, pour la miniature et pour les illustrateurs comme Daumier ou Monnier dont l'œuvre fut également source d'inspiration. Plusieurs chapitres analysent le rôle capital accordé aux personnages de peintres et de collectionneurs dans La Comédie humaine tout comme l'ambition du romancier de rivaliser par l'écriture avec l'acte de peindre. On ne peut que souligner enfin l'influence exercée par un texte aussi fondamental que Le Chef-d'œuvre inconnu, tant sur les artistes modernes (Cézanne, Picasso) que sur la création contemporaine (Anselm Kiefer ou Bernard Dufour pour le film de Jacques Rivette par exemple).