Il s'agit ici à la fois d'une romance et d'une critique de la société britannique non pas victorienne, mais celle d'Edouard VII, son fils. Je m'attendais, après les critiques plus qu'élogieuses sur ce roman, à trouver l'ambiance appréciée dans ma lecture d'Elizabeth Gaskell. Mais, non, ce fut une vraie déception et je me suis passablement ennuyée !
A vouloir faire dans la subtilité, l'auteur fait terriblement compliqué. Les seules scènes d'action sont complètement passées sous silence. Prenons la scène du baiser à Florence : le jeune homme lui tombe dessus et l'embrasse ; elle
n'a pas le temps de réagir et de se ressaisir que son chaperon débarque. Rideau, retour dans la pension puis départ pour Rome. D'accord, mais la lectrice que je suis aurait aimé un peu plus de détails tout de même.
La plume n'a pas su me séduire tant les sentiments sont décrits de façon alambiquée. Oui, il y a des touches d'humour qui seraient agréables si elles étaient peut être plus évidentes. Ajoutez à cela de multiples références que je n'ai pas comprises (peut être du fait que j'ai lu ce roman dans une vieille édition, j'espère que les plus récentes sont annotées) et qui ont fini de me perdre. J'avoue que je connaissais l'intrigue principale avant de lire ce roman, ce qui explique peut être que je n'ai pas pu être davantage emportée par l'opposition entre le monde dans lequel Lucy évolue, fait de règles et de non-dits, et celui auquel elle aspire, représenté par George. Mais le poids d'un tel mode de vie semble lourd à porter pour une si jeune fille.
Encore une fois, les thèmes auraient pu me plaire, car ils ne sont pas si éloignés de ceux de Jane Austen, que j'adore. Mais c'est le style auquel je n'accroche vraiment pas qui me font abandonner cette lecture. Je tente le film et je vous en reparle bien vite.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/07/avec-vue-sur-larno-em-forster.html
Quel ennui
Il s'agit ici à la fois d'une romance et d'une critique de la société britannique non pas victorienne, mais celle d'Edouard VII, son fils. Je m'attendais, après les critiques plus qu'élogieuses sur ce roman, à trouver l'ambiance appréciée dans ma lecture d'Elizabeth Gaskell. Mais, non, ce fut une vraie déception et je me suis passablement ennuyée !
A vouloir faire dans la subtilité, l'auteur fait terriblement compliqué. Les seules scènes d'action sont complètement passées sous silence. Prenons la scène du baiser à Florence : le jeune homme lui tombe dessus et l'embrasse ; elle n'a pas le temps de réagir et de se ressaisir que son chaperon débarque. Rideau, retour dans la pension puis départ pour Rome. D'accord, mais la lectrice que je suis aurait aimé un peu plus de détails tout de même.
La plume n'a pas su me séduire tant les sentiments sont décrits de façon alambiquée. Oui, il y a des touches d'humour qui seraient agréables si elles étaient peut être plus évidentes. Ajoutez à cela de multiples références que je n'ai pas comprises (peut être du fait que j'ai lu ce roman dans une vieille édition, j'espère que les plus récentes sont annotées) et qui ont fini de me perdre. J'avoue que je connaissais l'intrigue principale avant de lire ce roman, ce qui explique peut être que je n'ai pas pu être davantage emportée par l'opposition entre le monde dans lequel Lucy évolue, fait de règles et de non-dits, et celui auquel elle aspire, représenté par George. Mais le poids d'un tel mode de vie semble lourd à porter pour une si jeune fille.
Encore une fois, les thèmes auraient pu me plaire, car ils ne sont pas si éloignés de ceux de Jane Austen, que j'adore. Mais c'est le style auquel je n'accroche vraiment pas qui me font abandonner cette lecture. Je tente le film et je vous en reparle bien vite.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/07/avec-vue-sur-larno-em-forster.html