José Alvarez nous propose “Avec la mort en tenue de bataille” le roman d’une quête mais aussi celui d’une métamorphose, celles d’Ines une respectable mère de famille que le destin et l’histoire viennent frapper en plein coeur. Alors que la guerre d’Espagne vient de débuter, le mari d’Ines, Léopoldo, est bloqué avec son navire à Buenos Aires. Il ne reviendra pas, envoyant à sa femme des nouvelles laconiques. Elle devra affronter la guerre seule. Une guerre civile qui commence pour elle par la trahison de son confident, le père Alfonso. Distance du mari, trahison de
l’homme d’Eglise, des circonstances qui auraient brisé plus d’une femme d’autant qu’un évènement terrible va s’ajouter aux précédents : Ines n’a plus aucune nouvelle de ses enfants qu’elle avait mis à l’abri en France. Sa quête commence alors et va révéler chez cette femme, contre laquelle le sort s’acharne, une énergie et une détermination qu’elle même ne pouvait pas soupçonner.
Jetées en prison, après la dénonciation du prêtre, Inès et sa sœur seront emprisonnées avec des centaines de républicains, anarchistes, communistes. Ines découvre les agissements de ceux qui veulent protéger “la pureté de la race”, “anéantir le virus communiste”, “éradiquer le gène marxiste”, autant de formules issues de l’idéologie fasciste. Elle assiste au triste spectacle d’un mal qui va progressivement contaminer toute la société espagnole. Avant d’être relâchée, Inès a le temps d’assister aux pires aux tortures, aux fusillades, au naufrage conjoint de l’humanité et de la dignité. Face à ces évènements Ines va devenir une intrépide combattante qui se refuse à choisir entre les factions politiques qui se déchirent. La disparition de ses enfants l’obsède et elle va parvenir à trouver des alliés pour retrouver leur trace dans une Espagne à feu et à sang.
“Avec la mort en tenue de bataille” réveille les fantômes d’une guerre atroce en ressuscitant le combat de milliers d’anonymes qui tentèrent de sauver l’essentiel : l’amour qu’on porte aux siens. A la foi mère courage, combattante intrépide et femme aimante, Ines est l’allégorie de ceux qui résistèrent à la fatalité en lui opposant la liberté. Un roman à la foi terrible et vivifiant.
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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José Alvarez nous propose “Avec la mort en tenue de bataille” le roman d’une quête mais aussi celui d’une métamorphose, celles d’Ines une respectable mère de famille que le destin et l’histoire viennent frapper en plein coeur. Alors que la guerre d’Espagne vient de débuter, le mari d’Ines, Léopoldo, est bloqué avec son navire à Buenos Aires. Il ne reviendra pas, envoyant à sa femme des nouvelles laconiques. Elle devra affronter la guerre seule. Une guerre civile qui commence pour elle par la trahison de son confident, le père Alfonso. Distance du mari, trahison de l’homme d’Eglise, des circonstances qui auraient brisé plus d’une femme d’autant qu’un évènement terrible va s’ajouter aux précédents : Ines n’a plus aucune nouvelle de ses enfants qu’elle avait mis à l’abri en France. Sa quête commence alors et va révéler chez cette femme, contre laquelle le sort s’acharne, une énergie et une détermination qu’elle même ne pouvait pas soupçonner.
Jetées en prison, après la dénonciation du prêtre, Inès et sa sœur seront emprisonnées avec des centaines de républicains, anarchistes, communistes. Ines découvre les agissements de ceux qui veulent protéger “la pureté de la race”, “anéantir le virus communiste”, “éradiquer le gène marxiste”, autant de formules issues de l’idéologie fasciste. Elle assiste au triste spectacle d’un mal qui va progressivement contaminer toute la société espagnole. Avant d’être relâchée, Inès a le temps d’assister aux pires aux tortures, aux fusillades, au naufrage conjoint de l’humanité et de la dignité. Face à ces évènements Ines va devenir une intrépide combattante qui se refuse à choisir entre les factions politiques qui se déchirent. La disparition de ses enfants l’obsède et elle va parvenir à trouver des alliés pour retrouver leur trace dans une Espagne à feu et à sang.
“Avec la mort en tenue de bataille” réveille les fantômes d’une guerre atroce en ressuscitant le combat de milliers d’anonymes qui tentèrent de sauver l’essentiel : l’amour qu’on porte aux siens. A la foi mère courage, combattante intrépide et femme aimante, Ines est l’allégorie de ceux qui résistèrent à la fatalité en lui opposant la liberté. Un roman à la foi terrible et vivifiant.
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)