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Je vais partir vers mon soleil de pluie rosée joignant mes mains à cette crinière athlétique l'âme triste mais comblée d'un sourire pacifique et la larme éparse sur ma paupière crevée. Vers mon cheval imaginaire, une lèvre déchirée, ce bohème de la rue à l'idée pathétique vibrant d'un amour vain à l'esprit esthétique où s'élève vers Dieu un chevalier sans épée. Les sanglots de vieillesse sur mes joues de jeunesse aux galops fous où trotte un vent de prouesse ! Le chevalier, hélas est flétri au fond de ses yeux.
Car à tes lèvres un soir ma salive s'est éprise. Enfin que reste-t-il à pleurer de merveilleux quand l'épée a transpercé la bouche qu'elle méprise ?