Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Voici intact le royaume des enfants de Tagdoura. Miloud, dont les chèvres ont mangé le blé du colon espagnol. Mahjouba, aux yeux tristes et noirs de...
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Voici intact le royaume des enfants de Tagdoura. Miloud, dont les chèvres ont mangé le blé du colon espagnol. Mahjouba, aux yeux tristes et noirs de fillette déjà femme. Saïd, qui serre contre lui son petit chevreau noir, tandis que le canon déchire la nuit. La très belle Zohra, qui se marie et qui sera veuve et morte bientôt. Il a fallu que Claude Duranteau devienne grand-père, pour retrouver ces instants de vie que, chaque soir ou presque, il confiait à son carnet. Ses photos également de soldat-instituteur de vingt ans, transplanté de sa Vendée natale à Tagdoura, un camp de regroupement de nomades, quelque part sur les hauts plateaux algériens. Il y a aussi l'ami Poêle, le plus capricieux de tous, qui aide à ne pas geler dans la baraque qui sert d'école. Le colonel, Père Noël venu en hélico, et qui chaque fois en promet une neuve. Le foot et le jeu avec le scorpion... La misère et la dignité. Et puis tout autour, la guerre, peut-être même la haine sous les djellabas. Et lui l'instit qui, malgré la peur qui poursuit sa route, se refuse à emporter une arme. Sa confiance, il la puise dans les yeux de ces gamins superbes et dépenaillés. Au cœur de la guerre d'Algérie, un message d'amour et de paix. Claude Duranteau - " Gérard " dans ces pages - a été toute sa vie instituteur en Vendée, et 13 mois en Algérie.