Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Devenu historien, Anton Stremooukhov revient à Tchebatchinsk après quinze ans d'absence et se remémore son enfance.
En quête d'un lieu où le NKVD...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
En librairie
Résumé
Devenu historien, Anton Stremooukhov revient à Tchebatchinsk après quinze ans d'absence et se remémore son enfance.
En quête d'un lieu où le NKVD ne saurait la retrouver, sa famille s'était installée au Kazakhstan à la fin des années 30, dans cette petite ville alors peuplée de Coréens et d'Allemands, de Tchétchènes et d'Ingouches, de déportés, anciens koulaks et prisonniers politiques, sortis des camps staliniens.
Le roman s'articule autour du grand-père d'Anton, agronome et ancien instituteur, personnage d'une incroyable vitalité, fort d'un savoir et d'une culture immenses, et qui s'obstine à vivre selon les codes et les règles d'avant la Révolution.
Le message de ce livre est clair : sans l'intelligentsia persécutée, bannie et humiliée, la Russie n'existerait plus. Pour Alexandre Tchoudakov, professeur de littérature et spécialiste de Tchekov, la langue a une valeur essentielle, la même importance que la pensée, l'esprit ou la mémoire... L'amour du mot, de l'expression, transparaît à chaque phrase. C'est une délectation, un constant jeu avec la langue, avec ce trésor du passé...