Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Qu'attendre d'une anthologie de la littérature du XVIIIe siècle ?
Qu'elle nous rende ces figures d'un imaginaire joliment inquiétant, séductrices...
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Qu'attendre d'une anthologie de la littérature du XVIIIe siècle ?
Qu'elle nous rende ces figures d'un imaginaire joliment inquiétant, séductrices et séducteurs, Manon et Biondetta, Jacob et Meilcour.
Que, l'espace au moins d'une notice et d'un texte, elle évoque le plus grand nombre de ces prosateurs d'un siècle où voisinent Buffon et Saint-simon, Rétif et Mercier.
Que s'y manifestent la diversité alors croissante et le mélange des genres, la libre plasticité des formes littéraires.
Qu'elle rende sensible le travail de fla réflexion critique, infuse dans les œuvres et préparant un nouveau discours esthétique.
Qu'elle rende sensible le travail de la réflexion critique, infuse, dans les œuvres et préparant un nouveau discours esthétique.
Qu'elle rappelle surtout que ce siècle se voulut celui des Lumières, que ses " philosophes " y conçurent si bien l'art selon l'exigence de l'idée que de leur pensée nous n'avons épuisé ni la substance ni la saveur.
Cette anthologie devrait aider à comprendre comment une époque, qui plus que toute autre eut le goût et l'intelligence du plaisir, se composa une essence instable de l'alliage paradoxal mais libérateur de la raison et de l'humour.