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Après avoir écrit un récit historique pour grand public, Riccardo Nicolai nous offre une version jeunesse de Ali Bitchin. En effet, bien que la plupart des événements évoqués soient historiques, on peut aussi les lire comme un conte merveilleux qui fait rêver et suscite l'imagination. Plus on avance dans le récit et plus on rencontre des personnages comme on en trouve dans les mythologies et dans les poèmes qui en découlent, comme l'Odyssée d'Homère.
Ainsi est assuré le lien entre les deux parties du récit, la première où Aldino est encore un petit berger qui garde son troupeau de chèvres dans un village des Alpes apuanes, la seconde où il est devenu grand Raïs à Alger. Non moins symboliquement, le conte s'achève sur une vision éblouissante de marbre blanc pour bâtir une mosquée à Alger – celle dont l'Histoire nous dit qu'elle a été construite en 1622 – qui est le cadeau de mariage d'Ali à la femme qu'il aime, Lalla Lallahoum princesse du Royaume de Koukou.
N'est-ce pas un merveilleux conte de fées ? Denise Brahimi