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Je reste émerveillé de voir combien la nature, dans ses éléments, est proche du poète, et combien il la connaît de l'intérieur. La source des images qui habitent sa poésie en permanence est ici, et elle nous est donnée presque telle quelle. Telle quelle parce que le diariste la nomme très précisément (aucun nom de fleurs ne lui est inconnu, il connaît tous les animaux à poils ou à plumes), ajoutant souvent le nom latin et quelque notation factuelle (il y a de l'encyclopédique dans ces carnets !), puis nous la révèle dans ce qu'elle est, notant les constances et les métamorphoses saisonnières de son environnement de promeneur.
Et presque telle quelle, parce que c'est toujours déjà (comme diraient les philosophes) son rapport aux paysages et à leurs éléments de détails qui l'intéresse, qui le préoccupe et qu'il enregistre.