En cours de chargement...
Afra/vrai corps, plus qu’une figure ou que le nom crypté d’une personne ou d’une démarche, serait un lieu, portant la trace encore articulée (mobile) d’une parole. Au sens étymologique : un reliquaire, comme l’annonce son titre et l’ancienne appellation de « vrai corps » pour désigner le corps mort d’une sainte ou d’un saint, Afra, en l’occurrence, celle qui, quoique attribuée tantôt à l’Italie et tantôt à l’Allemagne par la légende, semble référer par son nom à l’Afrique.
L’étrangère.
« Afra », ce pourrait alors être un mot de passe pour le retournement, en un lieu précis de la conscience, de ce qui est mort à son contraire « vivant », d’une vie « réelle » de parole. Un point où vie et mort se touchent et changent de signe.
« Le paradis est pour ainsi dire dispersé sur toute la terre, c’est pourquoi il est devenu si difficile à reconnaître etc. Ses traits épars doivent être rassemblés, son squelette doit être rempli.
Régénération du paradis ». (Novalis). Le reste est à l’intérieur.