Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si l'histoire des peuples nomades de l'Asie centrale a pu s'écrire au fil des siècles dans une dizaine de graphies différentes, seule l'écriture appelée...
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Si l'histoire des peuples nomades de l'Asie centrale a pu s'écrire au fil des siècles dans une dizaine de graphies différentes, seule l'écriture appelée "vieille lettre", "ouïgoure" ou "khudam" s'est pérennisée chez tous les Mongols de l'Asie centrale. Héritée des Araméens, cette écriture étonnante emploie un alphabet sémitique, mais s'écrit de haut en bas comme le chinois et se lit de gauche à droite comme le latin.
Sur la terre des Mongols donne l'occasion à cette écriture, tombée en disgrâce en 1941, puis réintroduite en 1991 après la chute du bloc soviétique, de sortir enfin de l'ombre et de présenter sous un angle nouveau la culture de tout un peuple.
Le travail du calligraphe Samandbadraa Purev illustre des sentences et maximes qui rythment le quotidien nomade, tandis que les délicates illustrations à l'encre de Bayar-Od Byambarenchin apportent leur contrepoint graphique à des extraits d'un Voyage en Mongolie entrepris par un couple d'ambassadeurs français au XIXe siècle. Leur description enthousiaste des paysages et des hommes paraît étonnamment contemporaine, tant ce monde des steppes semble immuable.