Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La Grande Guerre porte l'espoir d'une France lavée de l'humiliation de la défaite de 1870 et purgée du péril " pornographique " de la Belle Époque...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
La Grande Guerre porte l'espoir d'une France lavée de l'humiliation de la défaite de 1870 et purgée du péril " pornographique " de la Belle Époque : on fustige la nation des plaisirs et de la dégénérescence, coupable de compromettre la victoire. Et l'on soupçonne en premier lieu la loyauté des femmes - " marraines ", adultères, prostituées, infirmières ou employées d'usines -, accusées de corrompre le soldat. Propulsée au cœur du conflit, la morale sexuelle sacralise en effet le " poilu " viril et chaste qui arrachera la victoire au péril de sa vie. Mais elle méconnaît l'immense frustration affective et sexuelle des combattants, et le trouble que provoque le culte de la virilité chez des hommes amoindris par la solitude, le sang et la mort. À partir de 1916, le rêve de la régénération laisse donc place à une profonde démoralisation : l'interminable guerre bouleverse le modèle familial bourgeois hérité du XIXe siècle (incompréhension ou séparation des couples, travail des femmes). Cette histoire des mœurs est aussi une histoire de l'exclusion, où l'on voit l'armée et l'État se disputer le contrôle de la population et de ses pratiques sexuelles. Mais elle est surtout une histoire de l'intime, noire, bouleversante et inédite.
Laver l'humiliation de la défaite de 1870, et purger la France du péril "pornographique" de la Belle Epoque : voilà ce qu'on attend, en 1914, de la Grande Guerre. On accuse les femmes de corrompre le soldat ; on sacralise le "poilu" viril et chaste qui arrachera la victoire au péril de sa vie. Mais c'est méconnaître l'immense frustration affective et sexuelle des combattants, et le trouble que provoque bientôt le culte de la virilité chez des hommes amoindris par la solitude, le sang et la mort. A partir de 1916, le rêve de la régénération laisse place à une profonde démoralisation. Cette histoire des moeurs, où l'on voit l'armée et l'Etat se disputer le contrôle de la population et de ses pratiques sexuelles, est aussi une histoire de l'intime, noire et bouleversante.
À propos de l'auteur
Biographie de Jean-Yves Le Naour
Jean-Yves Le Naour, né en 1972, docteur en histoire, est spécialiste de la Grande Guerre.