Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Chef-d'œuvre de ces " romans d'apprentissage " chers à la littérature germanique, Wilhelm Meister conte les errances d'un jeune bourgeois allemand,...
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Chef-d'œuvre de ces " romans d'apprentissage " chers à la littérature germanique, Wilhelm Meister conte les errances d'un jeune bourgeois allemand, poète fasciné par le théâtre qui, d'expérience en expérience, trouve sa voie et sa vérité. A travers les différents milieux que découvre le héros au cours de ses pérégrinations -monde bourgeois des premières années, troupes de comédiens ambulants, vie de château et de cour, cercles piétistes- se révèlent la société et le siècle tandis que se détachent particulièrement les figures féminines ; car chaque phase de la vie de Wilhelm Meister trouve en une femme son miroir : de Mignon, petite fille gracieuse et maladive qui meurt de son amour pour lui, jusqu'à Nathalie, véritable " belle âme " qui le conquiert et l'épouse. Mais on trouve dans les Années d'apprentissage bien plus que l'esprit du temps : " une vie abondante, multiple, qui passe devant nos yeux " (Goethe) ; un sentiment de mélancolie déjà romantique ; cette ironie, enfin, qui deviendra l'un des dogmes majeurs de l'esthétique romantique. " Je ne peux pas vous décrire à quel point la vérité, la beauté de la vie, la simple plénitude de cette œuvre m'a ému... Paisible et profonde, claire et cependant incompréhensible comme la nature, l'œuvre agit et elle est là. " (Schiller à Goethe, 2 juillet 1796).