“Une seconde chance” est un roman qui conjugue à la fois la délicatesse du style britannique et l’énergie contenu dans un magnifique message de vie. Dani Atkins y démontre un incroyable talent de conteuse, construisant son récit par petites touches, elle nous entraîne dans une histoire à la fois bouleversante et palpitante. Elle aborde avec subtilité et acuité la question d’une nouvelle vie possible. Peut-on au fond s’accorder une autre chance et jouir soudain de ce dont l’existence nous a privé jusqu’alors ?
Pour Rachel la ligne de démarcation est clairement
identifiée. Il y a eu un avant et un après, une première partie chaotique de vie et malheureuse et une seconde où soudain tout s’est éclairé. “ Ma première vie s’est achevée à 22H37, par une nuit pluvieuse de décembre dans une rue déserte près d’une vieille église. Ma seconde vie a commencé dix heures plus tard, quand je me suis réveillée, aveuglée par les lumières agressives de l’hôpital avec une vilaine blessure à la tête et une vie dont je n’avais pas le moindre souvenir.” Tout part donc pour Rachel d’un accident qui va redistribuer les cartes de sa vie et changer soudain le regard qu’elle portait sur cette dernière jusqu’alors. Au fond, nous suggère Dani Atkins, tout est une question de point de vue, de manière de s’accorder avec la réalité. Rachel qui était entrée dans l’existence avec un jeu pouilleux se retrouve soudain avec des as plein les mains. Reste qu’il n’est jamais facile d’accepter un changement si radical…
L’écrivaine anglaise nous entraîne dans une méditation sur le sens de nos vie beaucoup plus profonde qu’on aurait pu le supposer au départ. Le dispositif narratif qu’elle construit nous amène à un dénouement totalement inattendu. L’histoire de Rachel pourrait être dupliquée à l’infini, elle est celle d’une multitude de personnes dans le monde. Elle renvoie à l’essence même de la condition humaine tissée de solitude, d’épreuves sur fond de questionnements infinis. Quand arrive le point final beaucoup auront l’impression d’avoir vécu une incroyable odyssée.
Appoline SEGRAN (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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“Une seconde chance” est un roman qui conjugue à la fois la délicatesse du style britannique et l’énergie contenu dans un magnifique message de vie. Dani Atkins y démontre un incroyable talent de conteuse, construisant son récit par petites touches, elle nous entraîne dans une histoire à la fois bouleversante et palpitante. Elle aborde avec subtilité et acuité la question d’une nouvelle vie possible. Peut-on au fond s’accorder une autre chance et jouir soudain de ce dont l’existence nous a privé jusqu’alors ?
Pour Rachel la ligne de démarcation est clairement identifiée. Il y a eu un avant et un après, une première partie chaotique de vie et malheureuse et une seconde où soudain tout s’est éclairé. “ Ma première vie s’est achevée à 22H37, par une nuit pluvieuse de décembre dans une rue déserte près d’une vieille église. Ma seconde vie a commencé dix heures plus tard, quand je me suis réveillée, aveuglée par les lumières agressives de l’hôpital avec une vilaine blessure à la tête et une vie dont je n’avais pas le moindre souvenir.” Tout part donc pour Rachel d’un accident qui va redistribuer les cartes de sa vie et changer soudain le regard qu’elle portait sur cette dernière jusqu’alors. Au fond, nous suggère Dani Atkins, tout est une question de point de vue, de manière de s’accorder avec la réalité. Rachel qui était entrée dans l’existence avec un jeu pouilleux se retrouve soudain avec des as plein les mains. Reste qu’il n’est jamais facile d’accepter un changement si radical…
L’écrivaine anglaise nous entraîne dans une méditation sur le sens de nos vie beaucoup plus profonde qu’on aurait pu le supposer au départ. Le dispositif narratif qu’elle construit nous amène à un dénouement totalement inattendu. L’histoire de Rachel pourrait être dupliquée à l’infini, elle est celle d’une multitude de personnes dans le monde. Elle renvoie à l’essence même de la condition humaine tissée de solitude, d’épreuves sur fond de questionnements infinis. Quand arrive le point final beaucoup auront l’impression d’avoir vécu une incroyable odyssée.
Appoline SEGRAN (CULTURE-CHRONIQUE.COM)