Je dois l'avouer, j'ai eu un peu de mal, au départ, avec la plume de l'écrivain. Style haché, amours malheureuses.
Et puis finalement, la petite musique de l'auteure opère et je me suis sentie transporté à Venise, en hiver. J'ai aimé les discussions à bâtons rompues avec le Prince ; les rencontres éphémères avec la danseuse ; le vous destiné au libraire.
J'ai aimé me promener dans les rues brumeuses sans but précis ; regarder les chefs d'oeuvre, un peu ; découvrir les âmes qui peuplent la pension, beaucoup.
Et puis j'attendais les photographies. Et bien sûr, elles sont
là.
Et si même les histoires d'amour finissent mal, en général, certaines transcendent le temps.
L'image que je retiendrai :
Celle des patins sur les roues de la chaise roulante du Prince.
Une citation :
"Personne n'a jamais étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant." (p.83)
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/04/30707322.html
Pas vraiment seule
A éviter quand on a un coup de blues! Au départ, que c'est triste, Venise !!! Le style n'arrange rien.
Roman où se rencontrent des personnages peu ordinaires. rencontres improbables aussi mais on se laisse guider au fil des pages.