Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le temps, pour Descartes, n'est pas discontinu. Du rejet d'un préjugé invétéré, cet ouvrage tire toutes les conséquences, jusqu'à leur terme. D'où...
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Le temps, pour Descartes, n'est pas discontinu. Du rejet d'un préjugé invétéré, cet ouvrage tire toutes les conséquences, jusqu'à leur terme. D'où une idée de Descartes entièrement nouvelle. Selon l'auteur, qui s'oppose ainsi à tous les interprètes qui l'ont précédé. Le Cogito n'est pas une évidence instantanée, première vérité de ma science et qui ne devrait rien à la véracité divine, réduite à garantir sa dégradation dans la mémoire. Tout au contraire 1) le Cogito s'établit dans un moment divisible de la durée. 2) Son évidence tombe encore sous le coup ; des doutes que fait surgir l'hyperbole d'un Dieu trompeur. 3) La véracité divine fonde l'évidence du Cogito, et non sa simple remémoration, en l'établissant comme vérité scientifique. Ces thèses proprement historiques comme vérité scientifique. Ces thèses proprement historiques permettant une nouvelle lecture des doctrines cartésiennes les plus énigmatiques : la libre création des vérités éternelles, le lien entre intuition et déductions, la place du pouvoir de choisir dans la définition de la liberté. L'ordre des raisons, qu'on constate chez Descartes, continue à poser des questions : l'idée de cohérence s'efforce d'y répondre. Elle pose aussi, de façon originale, la question présente de la possibilité d'une métaphysique, comme rapport du temps à l'éternité ou de notre pensée à la vérité.
L'originalité de Descartes apparaît dans le caractère intellectuel qui est conservé à la synthèse temporelle du Je pense.