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Elle est toujours sur ses gardes, toujours dans le contrôle, toujours prête à affronter le pire. Ce n’est qu’avec son mari, lorsqu’elle s’oublie dans le sexe, qu’Elizabeth Kiehl se sent soudain délivrée de tous ses devoirs et de ses traumatismes. Mais à travers cette sexualité débridée, la jeune femme s’efforce de réaliser un rêve somme toute bien conventionnel : rester pour toujours avec l’amour de sa vie.
Comme dans Zones humides, Charlotte Roche fait ici preuve d’une liberté de ton décapante ainsi que d’un humour grinçant. Petites morts parle du mariage et de la famille comme aucun roman ne l’avait jamais fait auparavant. Et explore avec audace le moindre recoin de la vie d’Elizabeth, jeune femme aussi intrépide que désespérée. Avec son extraordinaire franchise, Charlotte Roche livre un nouveau roman provocant, partiellement autobiographique, qui s’interroge sur ce que doit être une épouse et mère du XXIe siècle.
Non merci
L'auteur de cette confession avait sans doute besoin d'écrire tout ça, mais avait-on le droit de le publier ? Oui, bien sûr, à condition que l'on puisse prévenir la communauté des lecteurs en disant clairement : vous pouvez passer votre chemin.
Un livre sans forme, un produit qu'on essaie de vendre en sachant que ça ne vaut pas un clou, une absence de souci littéraire qui colle sans doute parfaitement à l'époque.
De quoi ça parle ? De sexualité, pour commencer, de manière très crue, comme on décrirait la manière personnelle que l'on a de remplir un lave-vaisselle, moi je mets toujours les couverts la tête vers le haut, il m'a semblé qu'ils étaient mieux lavés comme ça, mais mon mari lui ne l'entend pas de cette oreille, heureusement, comme dit ma thérapeute, que je tiens à mon complexe d'Œdipe comme à la prunelle de mes yeux, sinon cette histoire de couverts pourrait être un motif de conflit entre nous...
Je m'arrête là et ce n'est même pas une caricature, à peine une transposition. Je vous épargne l'histoire des vers de sa fille...
Cela parle aussi des angoisses de cette dame, elles ont de bonnes raisons d'être très pesantes, et on lui souhaite de pouvoir vivre avec, mais vraiment, on ne pourrait pas arrêter d'éditer des livres pareils ? Il faut croire que non.