Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un peu partout dans le monde retentissent des appels à la mémoire. " Souvenons-nous des crimes dont les nôtres ont été victimes ! " - " souvenez-vous...
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Un peu partout dans le monde retentissent des appels à la mémoire. " Souvenons-nous des crimes dont les nôtres ont été victimes ! " - " souvenez-vous des crimes que les vôtres ont commis ! ". Voici longtemps ou hier encore. En Vendée, en Afrique, en Ukraine, en Arménie, au Cambodge. Et à Auschwitz. Auschwitz qu'il faut comparer à d'autres crimes parce que la singularité ne se décrète pas.
En Allemagne, la mémoire est multiple. Les dirigeants n'ont cessé de commémorer l'horreur. Mais des refus et des hypocrisies ont toujours été présents. De toute façon, il ne saurait y avoir culpabilité collective. Seulement un sens de la responsabilité à assumer pour un passé collectif. En France, nous préférons souvent ne pas savoir. Les non-lieux de la mémoire abondent. Et les amnisties.
L'essentiel, c'est que la mémoire conduise à lutter contre les crimes en train de se commettre. A partir de la compréhension pour la souffrance de groupes humains auxquels on n'appartient pas.