Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je crois vous avoir dit que j'avais fait un dialogue entre d'Alembert et moi. En le relisant, il m'a pris en fantaisie d'en faire un second, et il a...
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Résumé
" Je crois vous avoir dit que j'avais fait un dialogue entre d'Alembert et moi. En le relisant, il m'a pris en fantaisie d'en faire un second, et il a été fait. Les interlocuteurs sont d'Alembert qui rêve, Bordeu et l'amie de d'Alembert, mademoiselle de Lespinasse. Il est intitulé Le Rêve de d'Alembert. Il n'est pas possible d'être plus profond et plus fou. J'y ai ajouté après coup cinq ou six pages capables de faire dresser les cheveux à mon amoureuse, aussi ne les verra-t-elle jamais ; mais ce qui va bien vous surprendre, c'est qu'il n'y a pas un seul mot de religion, et pas un seul mot déshonnête ; après cela, je vous défie de deviner ce que ce peut être. " Ainsi Diderot annonce-t-il, dans une lettre à Sophie Volland, l'un des textes philosophiques les plus étonnants du XVIIIe siècle. Une philosophie matérialiste est-elle possible ? La sensibilité de la matière est-elle pensable ? Suffit-elle pour expliquer la vie, la pensée et l'unité du sujet ? De la médecine à la morale, l'excursion métaphysique rencontre sur son chemin un clavecin sensible, un essaim d'abeilles, une araignée et des chèvre-pieds...
"Je crois vous avoir dit que j'avais fait un dialogue entre d'Alembert et moi. En le relisant, il m'a pris en fantaisie d'en faire un second, et il a été fait. Les interlocuteurs sont d'Alembert qui rêve, Bordeu et l'amie de d'Alembert, mademoiselle de Lespinasse. Il est intitulé Le Rêve de d'Alembert. Il n'est pas possible d'être plus profond et plus fou. J'y ai ajouté après coup cinq ou six pages capables de faire dresser les cheveux à mon amoureuse, aussi ne les verra-t-elle jamais ; mais ce qui va bien vous surprendre, c'est qu'il n'y a pas un seul mot de religion, et pas un seul mot déshonnête ; après cela, je vous défie de deviner ce que ce peut être". Ainsi Diderot annonce-t-il, dans une lettre à Sophie Volland, l'un des textes philosophiques les plus étonnants du XVIIIe siècle. Une philosophie matérialiste est-elle possible ? La sensibilité de la matière est-elle pensable ? Suffit-elle pour expliquer la vie, la pensée et l'unité du sujet ? De la médecine à la morale, l'excursion métaphysique rencontre sur son chemin un clavecin sensible, un essaim d'abeilles, une araignée et des chèvre-pieds...